Hasta la vista ( 2eme partie)

Publié le par Alliya

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Toshiro la regarda s’éloigner, les bras croisés et les sourcils légèrement froncés. De contrariété et d’inquiétude. C’était lui qui avait eu l’idée de l’amener ici. Car il n’était pas idiot. Même s’il ne connaissait pas la nature exacte de leur relation, il savait qu’il y avait eu quelque chose. Qu’il y avait toujours quelque chose, malgré tout. Il l’avait toujours su. Il avait juste choisi de fermer les yeux. A cause de son propre ressenti envers Ichimaru. Et pour respecter l’intimité de son lieutenant. Alors oui, il avait cru bien faire, en la conduisant ici. En lui accordant ce dernier moment avec lui. En lui donnant la chance d’exorciser la douleur qu’elle n’avait su complètement lui cacher, après la trahison d’Aizen et de ses acolytes, puis plus récemment à l’hôpital.  Mais peut être s’était-il trompé, au final. Ou peut être pas. Les relations humaines et leur connaissance ne lui étaient pas encore complètement acquises…

 

- J’suis surpris, j’avoue, Hitsugaya-taisho, lui parvint alors de la cellule dont la porte n’a pas été refermée. J’pensais pas que vous la laisseriez v’nir ici !

 

Toshiro dut réprimer une pulsion meurtrière. Cette voix moqueuse avait toujours eu le don de l’énerver, et cela ne s’était pas amélioré avec les derniers évènements. Après un court instant d’hésitation, et surtout pour s’assurer qu’il résisterait, le capitaine s’écarta du mur et se plaça dans l’encadrement de la porte, afin de pouvoir voir le prisonnier. Ichimaru s’était adossé au mur de sa cellule, les bras croisés et le visage légèrement penché en avant, dissimulant en partie son expression hormis l’honnis sourire.

 

- Je ne suis pas un monstre, contrairement à certains, répondit Toshiro, foudroyant du regard le condamné.

 

- Ouuuh, vous m’blessez !

 

Toshiro choisit d’ignorer la dernière réplique. Pour être honnête, cette visite n’avait pas été prévue dès le départ. Mais certaines choses l’avaient fait changer d’avis. Il l’avait fait pour Matsumoto, oui, mais pas seulement. Lui-même avait espéré obtenir une réponse. Lui aussi avait un « pourquoi ?» en suspend. Simplement pas le même que celui de son lieutenant. Car lui possèdait certaines informations qui n’avaient pas été transmises à Rangiku. Toshiro avait assisté à tous les comptes rendus de la dernière bataille. Il avait entendu le témoignage de Kurosaki sur ce qu’il s’était passé à la fin. Mais après réflexion, et après en avoir parlé avec Unohana, il avait choisi de ne rien dire à Matsumoto. Du moins pas sans connaître la réponse d’Ichimaru à la jeune femme. Peut être au final avait-il bien fait de ne rien dire. Ou peut être pas. Mais il n’empêchait que lui aussi voulait une réponse, même s’il savait qu’il ne l’obtiendrait probablement pas.

 

- Tu aurais pu lui répondre, lui reprocha le jeune Capitaine.

 

Le sourire d’Ichimaru s’étira légèrement.

 

- Mais j’l’ai fait. C’est juste que c’était pas la réponse attendue, c’est tout.

 

Toshiro serra les dents. Il ne devait pas se laisser embarquer dans le jeu de l’ancien capitaine. Ou il oublierait pourquoi il était resté.

 

- Pourquoi ?

 

Ichimaru haussa un sourcil interrogatif.

 

- Eh bien, c’est la soirée des « pourquoi » qui veulent tout et rien dire !!

 

- Pourquoi t’es-tu retourné contre Aizen, à la fin de la bataille ? Kurosaki nous a dit que tu avais essayé de tuer Aizen. Est-ce parce que tu as senti le vent tourner et tu as alors cherché à retourner ta veste une fois de plus ?

 

Le sourire du traitre s’étira un peu plus si possible, alors que sa voix moqueuse s’éleva à nouveau.

 

- Ah ça ! Que ne ferait-on pas par amour, n’est ce pas ?

 

L’expression de Toshiro se fit plus sévère encore. Calme. Il devait rester calme. Se retenir d’étrangler lui-même cet homme qui s’amusait de tout, même dans sa situation. Il ne s’était pas attendu à une réponse franche, de toute manière. Même s’il se demandait s’il n’y avait pas un fond de vérité malgré tout dans cette réponse, quand bien même ne voyait-il pas le rapport. Si son intuition  était juste, et si son lieutenant et cet homme étaient plus que de simples connaissances, et si Ichimaru noyait une vérité dans l’humour, alors sa trahison envers Aizen concernerait Matsumoto. Mais c’était là que ça coinçait. Car Toshiro ne voyait aucun lien pouvant raccorder le traitre déchu à son lieutenant. Donc l’ancien capitaine se jouait à nouveau de lui. Fidèle à lui-même jusqu’au bout.

 

Il savait que son scepticisme se lisait sur son visage et il voyait sur celui d’Ichimaru que ce dernier ne dirait rien de plus. Rester d’avantage ne servirait à rien et le temps dont ils disposaient arrivait à son terme.

 

- Emporte donc tes secrets dans la tombe, cela ne m’empêchera pas de dormir, conclut finalement le jeune capitaine.

 

Le sourire moqueur  d’Ichimaru fut sa seule réponse. Toshiro tourna les talons et se dirigea vers la porte.  Mais il n’eut pas le temps de la franchir.

 

- J’ai une dernière volonté.

 

Ce ne furent pas les mots qui le firent s’arrêter.  Ce fut le ton. Il n’y avait plus d’humour dans la voix d’Ichimaru. Mais le capitaine de la Dixième Division hésita encore à y croire.

 

- Attend de te trouver devant le bourreau demain matin pour cela, répondit-il.

 

- Ce que j’ai à dire ne concerne personne d’autre.

 

- Et pourquoi je t’écouterais, moi ?

 

Il y eut un moment de silence et Toshiro s’apprêtait à reprendre son chemin quand Ichimaru parla à nouveau.

 

- Prenez bien soin d’elle.

 

Cette fois, le jeune capitaine ne put s’en empêcher. Il se retourna, légèrement, juste assez pour pouvoir voir le condamné. Et son regard rencontra celui, transperçant, d’Ichimaru. Et malgré lui, Toshiro se figea. C’est la première fois  qu’il voyait ses yeux. Et il put alors confirmer ce qu’il lui avait semblé entendre. Il n’y avait plus d’humour dans l’expression d’Ichimaru. Ses yeux bleus gris étaient parfaitement sérieux et toute trace de son agaçant éternel sourire avait disparu. Une partie de Toshiro se révolta, cria à la duperie, était sûre qu’il s’agissait d’une nouvelle manipulation du traitre. Pourtant… Pourtant à cet instant, le jeune prodige était prêt à le croire. Quelque chose au fond de lui le croyait sincère, peut être  pour la première fois depuis son arrivée au Seireitei. Oui, Ichimaru était sérieux, et Toshiro n’avait nul besoin de précision quant à la personne mentionnée dans cette dernière volonté. Et malgré lui, malgré ses préjugés, il comprit alors la réponse à la question posée par son lieutenant. Ichimaru avait toujours tenu sincèrement à Matsumoto. Tout n’avait pas été que mensonge, au final…

 

Finalement, le jeune Capitaine rompit le contact visuel et se tourna à nouveau vers la porte vers laquelle il s’avança, avant de s’arrêter, arrivé sur le seuil.

 

- C’est une requête inutile.

 

Non, il n’avait nul besoin de cette demande pour garder un œil sur son agaçante, flemmarde, alcoolique de  lieutenant, pourtant si sensible et attachante. Non, nul besoin qu’on le lui demande. Et  alors qu’il sortait et refermait la porte derrière lui, il eut une dernière vision fugace du condamné. La brève vision d’un léger sourire ornant à nouveau les lèvres du traitre, mais qui ne ressemblait en rien aux sourires moqueurs qui étaient devenus la marque de fabrique d’Ichimaru. Et Toshiro songea qu’il aurait préféré ce genre de sourire plutôt que celui sincère, presque apaisé, qu’il avait aperçu l’espace d’un instant…

 

 

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Le soleil se leva sur un Seireitei étrangement silencieux. L’atmosphère semblait lourde et peu propice à quelque divertissement ou agitation. Car tout le monde le savait. Le moment de l’exécution du dernier traitre encore vivant était venu. Sur la colline du Sokyoku, les capitaines et les lieutenants étaient déjà alignés, chacun à sa place, attendant l’arrivée du condamné qu’escorteraient le Capitaine Kuchiki et le lieutenant Abarai depuis leur Division, par mesure de précaution. Même si le prisonnier ne semblait pas vouloir tenter de s’échapper. Kira était présent, contrairement aux pronostics de certains. Son expression était sombre et ses yeux cernés, mais il était là, prêt à assister aux derniers moments de celui qui avait été son capitaine, l’homme qu’il avait admiré pendant si longtemps, même après sa trahison, prêt à peut être lui rendre ce dernier hommage. La Cinquième Division, elle, n’était pas représentée, Hinamori se trouvant toujours en soins. Et un autre lieutenant manquait à l’appel. L’espace, derrière Hitsugaya, restait vide…

 

 

Loin de la colline, au cœur de la Dixième Division, assise sur le canapé de son bureau, Rangiku, la tête basse, ressemblait à une statue magnifique mais torturée. Elle non plus n’avait pas dormi. Mais contrairement à Kira, elle n’avait pas trouvé la force de se rendre à l’exécution. Pour quoi faire, de toute manière ? Ses adieux avaient été faits la veille. Et elle préférait ne pas être en public au moment final. Elle n’était pas sûre de parvenir à garder contenance. Alors elle restait là, le cœur douloureux, les yeux pour le moment secs fixés sur ce qu’elle tenait dans les mains. Ce qu’elle avait trouvé sur son bureau quand elle avait finalement quitté sa chambre, un peu plus tôt. Quelque chose qu’elle ne s’était pas attendue à trouver là… Et qui portait assurément la marque de son Capitaine. Le cas contraire, ce zanpakuto ne serait pas arrivé jusqu’à elle. Il aurait été enfermé à la Sixième Division, non loin de la cellule qu’avait occupé son maître…

 

Presque distraitement, ses doigts effleurèrent la lame courte mais acérée, autant que la langue  de son propriétaire.

 

Shinsô.

 

 Malgré elle, son esprit remonta le temps. Elle revit le moment où elle avait posé les yeux pour la première fois sur ce zanpakuto. Au temps où Gin et elle vivaient encore au Rukongai, dans cette petite maison presque en ruine où ils se sentaient pourtant chez eux. Le jour qui avait précédé leur première séparation…

 

- Gin, qu’est ce que c’est ?

 

- Un zanpakuto, bien sûr.

 

- Whaaa ! Comme les shinigamis ?

 

- Ouep.

 

- Mais… il n’est pas un peu petit ?

 

- Tss, la taille n’fait pas tout, Ran’ ! Shinsô est puissant, t’inquiète ! Et bientôt, j’serai un shinigami puissant, j’te le dis !

 

Elle revoyait la fierté en partie dissimulée sous ses mots. Ses propres yeux émerveillés devant la certitude contenue dans les mots de son ami.  Elle n’avait pas compris, à l’époque, le sens réel de ses mots.

 

- Gin ? Gin, où es-tu ?

 

Le lendemain, elle s’était réveillée seule.  Avec pour seule compagnie un message laissé près de son futon. Il était parti pour l’Académie. Pour devenir un shinigami.  Il était partie en la laissant derrière, une fois de plus, mais cette fois, il n’était pas revenu. Et pour la première fois, elle avait pleuré à cause de lui…

 

Aujourd’hui, le regard posé sur ce zanpakuto, elle se demanda ce qu’aurait été leur vie si Gin n’avait pas trouvé Shinzo en lui. S’ils n’avaient pas eu en eux le reiatsu suffisant pour devenir shinigami. Un sourire amer étira ses lèvres. A quoi bon se poser ce genre de question, à présent, On ne pouvait pas changer le passé. On en pouvait que l’accepter et l’assumer…

 

 

 

Un pas, puis un autre. Escorté par six gardes masqués et vêtus de blanc, ainsi que par Kuchiki qui ouvrait la voie et Abarai qui la fermait, il s’avança vers le lieu où prendrait fin sa vie. Encore quelques mètres de montée, un dernier virage et le plateau de la colline du Sokyoku apparut devant ses yeux. Malgré les menottes qui le privaient de son reiatsu, malgré la mort qui approchait, son éternel sourire étirait ses lèvres et il s’avançait presque avec nonchalance, de la démarche particulière qui avait toujours été la sienne, comme pour défier le monde qui l’entourait. Comme pour faire un pied de nez à la situation.

 

Un pas devant l’autre, encore et encore. Il arriva à la hauteur des shinigamis rassemblés, de part et d’autre du chemin. Sa dernière haie d’honneur en quelque sorte, songea-t-il avec humour. Il continua à avancer, regardant droit devant lui et dépassa ses anciens collègues et leurs lieutenants, les uns après les autres. Dans l’ordre, comme lors des réunions. Yamamoto était très à cheval sur l’ordre. A sa droite, Ukitake, dépourvu de son ait jovial, encadré par les deux zouaves qui se disputaient sans cessent.  A gauche, Kurotsuchi, arborant, lui, son sourire psychotique, sa poupée sans âme de lieutenant derrière lui.  Encore un pas. Zaraki, impassible, avec Madarame derrière lui remplaçant son lieutenant. En face Hitsugaya, le visage dépourvu d’expression. Seul. Mais cela ne le surprit pas. C’était mieux ainsi. Un pas et encore un autre. Hisagi palliant au manque de capitaine. Kyoraku, l’air exceptionnellement sobre, son large chapeau retombant sur son visage et dissimulant en partie son expression, accompagné  de sa nounou lieutenant.  Komamura et Iba. Kuchiki et Abarai, qui venaientde regagner leur place. L’espace vide de la Cinquième Division. Unohana, le visage sombre et les yeux baissés, accompagnée de son grand lieutenant Kotetsu. Un pas puis un autre. Izuru. Ce cher Izuru qui faisait l’effort d’être là, même s’il ne parvenait pas à le regarder dans les yeux. Soi Fon et son goinfre de lieutenant. Et enfin, tout au bout, face à lui, Yamamoto et son fidèle lieutenant d’un autre âge.

 

Sa garde le fit s’immobiliser, à quelques mètres du commandant. Ses lèvres s’étirèrent un peu plus. Le silence était si dense qu’il pourrait sans doute couper l’air avec Shinsô, s’il l’avait encore. Mais il s’en moquait.  Même si les mines sombres de ses anciens collègues l’amusaient plus qu’autre chose. Un seul visage comptait pour lui, et il lui avait déjà fait ses adieux. Peu importait le reste. Il pouvait garder les yeux fermer, complètement. Son esprit avait gardé l’image d’un visage harmonieux, éclairé par deux yeux bleus et encadré d’une somptueuse cascade rousse. Il n’avait pas besoin d’écouter les paroles que prononça Yamamoto. Dans ses oreilles résonnait le rire d’une enfant devenue femme. L’’essentiel était là. Le reste, vraiment, ne comptait pas…

 

- Ichimaru Gin, as-tu des dernières paroles à prononcer ? Des regrets ne changeront rien, mais tu es libre de les exprimer.

 

Son sourire ne vacilla pas, bien au contraire, et il se contenta d’hausser les épaules, fidèle à son rôle, jusqu’au bout.

 

- Quels regrets ? J’n’en ai aucun.

 

Il ignora le froncement de sourcils mécontent de Yamamoto et les murmures furieux derrière lui. C’était la vérité. Il ne regrettait rien. Tout ce qu’il avait fait, il l’assumait et si c’était à refaire, il le referait. C’était pour cela qu’il ne craignait pas de mourir. Il n’avait aucun regret. Ou presque.  Il n’avait pas pu la venger lui-même, même s’il y avait contribué. Et c’était là le seul regret qu’il emportait avec lui. Mais ce n’était pas grave. Elle vivait et vivrait et son bourreau était mort. C’était la seule chose qui comptait…

 

On le fit mettre à genoux, tandis que le bourreau s’approchait, un immense zanpakuto en forme de hache à la main. Yamamoto s’était écarté, le laissant seul face à la mort qui approchait. Gin ferma à nouveau les yeux. Il n’avait pas besoin de la voir s’avancer vers lui. De la voir réclamer sa vie en paiement du chemin qu’il avait choisi d’emprunter, en son âme en conscience. Une légère brise vint lui effleurer le visage, faisant voler ses cheveux, et son esprit fit naître l’image de celle pour qui il avait vécu durant tout ce temps. Et à cette image rayonnante, tandis que son sourire se fit plus doux et que la hache du bourreau s’abattait, Ichimaru Gin prononça ses derniers mots, écho de ceux qu’il avait prononcé la veille à celle qui avait été sa vie…

 

 

Hasta la vista, Rangiku…

 

 

 

Le murmure effleura à nouveau ses oreilles, comme s’il venait à peine de prononcer ces mots. Et tandis qu’elle se remémorait les derniers mots qu’il lui avait adressé,  un craquement vint briser le silence de la pièce. Rangiku ferma les yeux. Dans ses mains, Shinsô venait de se briser en une multitude de morceaux.  Gin étaitt parti, pour de bon, la laissant définitivement seule. Et son cœur se brisa à son tour, tandis que les souvenirs l’envahissaient…

 

- Si tu peux t’évanouir à cause de la faim, tu as sûrement du reiatsu.

 

- Toi aussi.

 

- Yep. Ichimaru Gin, enchanté de faire ta connaissance !

 

- Gin. Quel drôle de prénom…

 

Sa paume se referma  sur les éclats de la lame, le serrant plus fort.

 

- Comment ça, tu connais pas ton anniversaire ?

 

- Non, je ne me souviens pas…

 

- Ola, faut rectifier ça ! Ben voilà, ton anniversaire, ça s’ra le jour où on s’est rencontrés. Donc v’la, c’est le 29 septembre. L’année prochaine, comme ça, t’auras l’droit à un cadeau.

 

Ses doigts serrèrent plus encore, tandis que la poignée de Shinsô se désagrègeait peu à peu.

 

- Gin ! Où étais-tu ? Je t’ai cherché toute la matinée, tu m’as fait peur !

 

- C’est un secret. Mais pour me faire pardonner, j’ai une surprise pour toi !

 

- Ah ?

 

- Joyeux anniversaire, Ran’ !

 

- Gin, c’est…

 

- Un collier, yep. Bon, l’est pas super, je sais, mais…

 

- Non ! je l’adore !!! Je le porterai toujours ! Merci Gin…

 

Sa main libre se referma sur le collier qu’elle portait toujours, depuis ce jour où il le lui avait offert.

 

-  Gin ? Gin !! Où es-tu, ce n’est pas drôle…

 

Les morceaux de lame du zanpakuto  pénétrèrent sa chaire et le sang commença à couler, mais elle ne s’en rendit pas compte…

 

- Félicitations pour ta réussite à l’Académie, Rangiku !

 

- Gin ! Ordure ! Tu aurais pu me dire en face que tu intégrais l’Académie des shinigamis, au lieu de partir comme un voleur en me laissant juste un message !!

 

- Oula, du calme… Tu frappes plus fort qu’avant.

 

- Tu mériterais bien plus que ça pour m’avoir fait un coup pareil !

 

- Bah, tu es aussi une shinigami, maint’nant. On pourra se voir à nouveau.

 

Les fragments disparurent à leur tour, l’un après l’autre, comme se dissolvant dans son sang.

 

- Eh bien, fukutaisho d’Aizen taisho, rien que ça !

 

- Bah, j’t’avais dit que je deviendrai puissant.

 

- Frimeur, vas. Mais tu as de la chance. Aizen taisho est l’un des plus gentils et populaires ! Ne l’embête pas trop surtout !

 

-  Mouais, mouais…

 

Un sourire amer étira ses lèvres. Si elle avait su alors…

 

- Félicitations pour votre promotion, Matsumoto fukutaisho.

 

- Merci, mais c’est quoi ça, C’est pour que je t’appelle Ichimaru taisho, maintenant ?

 

- Ca serait je pense préférable…

 

- Gin ?

 

- J’ai du travail à faire. A une prochaine fois, fukutaisho…

 

Son sang goutta sur le parquet, mais elle ne le remarqua pas, bien trop loin dans ses souvenirs.

 

- Veuillez abaisser votre zanpakuto, Ichimaru taisho. Sinon je serais votre adversaire.

 

 Du zanpakuto qu’elle avait arrêté alors, il n’en restait à présent presque plus rien…

 

Tu disparaissais toujours sans me dire où tu allais…

 

Gin… Qu’est ce que tu veux lui faire ? Qu’est ce que tu veux me faire ? Où veux-tu aller ?

 

- Ne bouge pas !

 

- Je suis assez déçu. J’espérais être capturé un peu plus longtemps. Adieu Rangiku. Excuse-moi.

 

Adieu…

 

Je te hais pour ce que tu as fait…

 

- Pourquoi as-tu fait ça ? Pourquoi nous as-tu trahis pour te joindre à Aizen ?

 

-  Mentais-tu ? Les moments que nous avons passés ensembles, depuis que tu m’as ramassée au Rukongai… N’étaient-ils aussi que des mensonges ?

 

- Peut être, peut être pas… Qu’importent mes raisons, ça n’changera rien. Ce qui est fait est fait.  Et si c’était à r’faire, je le r’ferai. Je ne regrette rien.

 

- Tu sais, parfois, l’ignorance est préférable à la connaissance…

 

- Hasta la vista, Ran’.

 

Shinzô se désintègra complètement, ne laissant qu’un infime fragment enfoncé dans sa paume. Gin était mort, et ne reviendrait plus la narguer avec son sourire agaçant, ses blagues douteuses et ses excuses stupides.  Avec son zanpakuto avaient disparues les dernières traces de sa présence, qu’elle avait ressenti jusque là…

 

Mort…

 

La réalisation pénètra pour de bon son esprit et son cœur, et les larmes apparurent finalement. Quelques une tout d’abord, puis des flots intarissables. La jeune femme se replia sur elle-même, les mains serrée contre son cœur à l’agonie, tandis que son corps était secoué de lourds sanglots et qu’un gémissement franchissait ses lèvres.

 

- Gin…

 

Là, isolée dans les bureaux désert, Matsumoto Rangiku laissa libre court à son chagrin à l’idée d’avoir perdu à jamais Ichimaru Gin, l’homme que malgré tout, elle n’avait jamais cessé d’aimer.

 

Hasta la vista, avait-il dit…

 

Un dernier mot franchit ses lèvres tandis que la douleur lui vrilla le cœur. Un murmure, prononcé dans un souffle.

 

- Menteur…

 

 

 

 

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- Rangiku-san, la boutique d’Urahara, c’est de l’autre côté !

 

Debout sur le toit d’une maison, un jeune homme roux se tenait immobile, les bras croisés, observant sa collègue s’éloigner dans la mauvaise direction.

 

- Allons allons, ça fait longtemps que tu n’es pas revenu dans ta ville natale, non, Ichigo-kun ? Profites-en un peu !! Tu ne veux pas voir tes petits neveux et nièces ? Ils seront contents de te voir, j’en suis sûre !!

 

 Ichigo secoua la tête, poussant un léger soupir.

 

- Tu te trompes d’une ou deux générations, Rangiku-san, mais passons. Les ordres étaient de retourner chez Urahara dès la mission terminée je te rappelle.

 

- Rhooo, rabat-joie, quoi ! protesta la jeune femme en boudant légèrement. C’est Kuchiki-taisho qui déteint sur toi ou quoi ?

 

Elle s’immobilisa sur le toit suivant et Ichigo la rejognitt, le soleil se reflétant un instant sur l’emblème de lieutenant de la Sixième Division passé à son bras.

 

-  Byakuya, c’est un peu comme Toshiro, répondit-il. Une fois que tu t’habitues et que tu le connais, il est plus sympa qu’on le pense.

 

Rangiku laissa échapper un rire amusé en attendant les mots « Byakuya » et « sympa » associés. Mais bon, il eétait vrai que son propre capitaine n’était pas forcément avenant à première vue.

 

- Allez Ichigo-kun, soit sympa ! C’est mon anniversaire, aujourd’hui !! Laisse-moi faire un peu de lèche vitrine à défaut de pouvoir faire les boutiques !!

 

La jeune femme adopta sa moue la plus suppliante, battant des cils sur ses grands yeux larmoyants, les mains jointes devant elle.

 

- S’il te plaaiiiit !!!

 

Ichigo résista. Quelques secondes. Avant de soupirer, vaincu.

 

- Tu me rappelles qui est la plus âgée de nous deux ?

 

- Bouh, traite-moi de vieille, tant que tu y es ! protesta la jeune femme.

 

Ichigo esquissa un sourire amusé.

 

- Jamais je n’oserai, je tiens à ma vie. Allez, je te laisse une heure. On se retrouve chez Urahara après ça.

 

- Merci, Ichigo-kun, tu es un amour !!!

 

Rangiku  déposa un baiser sur la joue du jeune shinigami avant de tourner les talons et de bondir dans la rue, se mêlant rapidement aux passants qui ne pouvaient la voir. Ichigo l’observa un moment, en secouant la tête, amusé, avant de prendre le chemin de la boutique d’Urahara.

 

 

Un peu plus loin, Rangiku déambula dans les rues commerçantes, les redécouvrant et ravissant ses yeux avec la vision de tous ces vêtements dans les vitrines. Ah, Karakura avait pas mal changé, à travers les années. La jeune femme n’y était plus revenue pendant plus de cinquante ans, au départ, préférant des missions dans d’autres villes que celle-ci, beaucoup trop chargée en souvenirs. Toshiro s’était montré conciliant avec elle, de ce point de vu. Il avait fallu attendre qu’Ichigo les rejoigne et soit envoyé en mission dans sa ville natale pour que le lieutenant de la Dixième division se décide à l’accompagner en soutien, pensant qu’il était temps pour elle de prendre le taureau par les cornes. 

 

Depuis, elle y revenait de temps en temps, mais pour des missions courtes ne lui laissant pas de temps libre. Ce jour là, on leur avait donné  beaucoup plus de temps qu’il n’en fallait pour remplir la mission qui leur avait été attribuée. Un sourire attendri étira les lèvres de la jeune femme. A tous les coups, c’était signé son capitaine, ça. Il avait sûrement voulu lui permettre de se changer les idées, car il savait que malgré ses sourires et les fêtes en son honneur auxquelles elle assistait le jour de son anniversaire, Rangiku conservait une part de souffrance en elle assez vivace en ce jour. La jeune femme soupira, tandis que la pointe familière traversait son cœur.  Cent vingt-cinq années s’étaient écoulées depuis  la mort de Gin. Elle avait fait son deuil, bien sûr, remonté la pente, tout fait pour cacher le désespoir qui avait été le sien à ce moment là, même si elle savait que son capitaine n’avait pas été dupe. Elle avait continué à vivre, recommencé ses soirées alcoolisées.  Elle avait entamé une aventure occasionnelle avec Shuhei, même si elle savait que ce dernier souhaitait plus que cela…

 

Mais malgré tout, elle n’avait jamais oublié. La blessure s’était refermée, petit à petit, mais elle restait douloureuse et son cœur saignait encore, lors de certaines occasions. Un peu comme ce jour là. D’un geste devenu presque instinctif, sa main se lèva et ses doigts se refermèrent  sur le pendentif qui se perdait en grande partie dans son décolleté. Son regard se posa sur son reflet, que lui renvoyait la vitrine de la boutique devant laquelle elle s’était arrêtée. Elle avait changé, elle aussi, en plus d’un siècle. Elle s’était assagie. Un peu. Son décolleté était moins plongeant et elle avait coupé ses cheveux, qu’elle gardait en carré stylisé. Mais une chose n’avait pas changé. Son collier était toujours là, autour de son cou, qu’il n’avait jamais quitté depuis plus de deux siècles qu’elle le possèdait. Non, c’était faux. Il y avait eu un petit changement, là aussi. Un petit pendentif supplémentaire qui n’y était pas à l’origine et qu’elle avait fait tailler puis rajouter, quelques jours après la mort de Gin. Et c’était lui que caressaient presque distraitement ses doigts à présent.

 

 

Lorsque ses larmes s’étaient finalement taries, ce jour là, une surprise l’attendait, au creux de sa paume. Un petit fragment de métal teinté de son sang qui n’aurait plus du être là. Elle l’avait observé un moment, n’arrivant pas à croire ce qu’elle voyait. Avant de vraiment réaliser. Finalement, Gin n’était pas parti en effaçant complètement ses traces. Car dans ses mains, elle avait gardé un minuscule souvenir, qu’elle avait précieusement conservé par la suite. Un petit fragment de Shinsô qui avait survécu à la disparition de son maître, elle ne savait pas comment. Et à travers lui, c’était en quelque sorte un lien qu’elle avait gardé avec son propriétaire, et qui l’avait souvent aidé, à travers les années. Parfois, il lui avait même semblé le sentir se réchauffer, contre sa peau, ou bien ressentir comme un faible courant électrique. Ce n’était sûrement que son imagination, elle le savait. Mais elle avait bien le droit à cette petite fantaisie, tant qu’elle la gardait pour elle, n’est ce pas ?

 

Comme en réponse à ses pensées, le fragment de zanpakuto sembla s’animer dans sa paume et elle retint un soupir tout en s’écartant de la vitrine. Elle entendit sans vraiment y prêter attention des éclats de voix derrière elle, accompagnés de rires, tandis qu’un groupe d’adolescent passait à côté d’elle en courant, certains la traversant sans la voir  ni la sentir. Ce ne fut que lorsqu’un choc violent la propulsa sur le trottoir qu’elle sortit de ses pensées et prêta à nouveau attention à ce qui l’entourait. Tomber sur quelqu’un avec assez de reiatsu pour pouvoir au moins la toucher ne lui était plus arrivé depuis une éternité !

 

- Whaa, s’cusez moi, j’regardais pas où j’courrais. Vous allez bien mademoiselle ?

 

Alors, le temps se figea, les bruits de la ville disparurent. Son cœur s’arrêta avant de repartir, battant bruyamment à ses oreilles… Figée dans le mouvement qu’elle avait esquivé pour se relever, ses yeux écarquillés se posèrent sur le visage du jeune homme qui l’avait percutée et lui tendait actuellement la main pour l’aider à se relever. Ses yeux bleus rencontrèrent d’autres d’un bleu plus clair, presque phosphorescent, légèrement dissimulés derrière des mèches argentées se rapprochant du blanc. Les cheveux étaient un peu plus longs, mais encadraient un visage à la fois extrêmement familier et différent, aucun sourire particulier ne venant étirer ses lèvres en cet instant. La main tendue vers elle était pâle et les doigts longs et fin. Non… Impossible…

 

- J’ai peur d’vous avoir cogné un peu trop fort, vous êtes toute pâle ! Comme si vous aviez vu un fantôme. J’vais p’tet vous amener à l’hôpital…

 

La main se referma sur la sienne et l’aida, avec douceur mais fermeté, à se relever. Lorsque leurs peaux entrèrent en contact, un vif courant électrique traversa le corps de Rangiku, la tirant de son état de choc.

 

- Gin…

 

C’était un murmure à peine audible qui franchit ses lèvres, à peine plus d’un souffle. Non, elle ne se trompait pas. Il semblait plus jeune, mais…Cette façon d’hausser un sourcil interrogateur, c’était bien la sienne. Ce visage, cette voix, ce contact… Son cœur battait la chamade, dans sa poitrine, lui donnant l’impression de vouloir s’en échapper.

 

- On s’connaît ? demanda-t-il, surpris.

 

Alors elle comprit. Elle réalisa, et le monde recommença à exister, autour d’eux. C’était lui. C’était Gin. Mais en même temps, ce n’était pas lui. Ce n’était pas un shinigami qui se tenait devant elle. Ce n’était pas une âme dans un gigai qui tenait toujours sa main dans la sienne. Non, le jeune homme face à elle était un être humain, appartenant au monde des vivants. Cette réalisation atténua un peu le choc mais son cœur refusa encore de retrouver un rythme normal.

 

- J’vous y conduis ? sembla s’inquiéter ce Gin qui ne l’était pas vraiment.

 

Rangiku retrouva la faculté de parler, même si cela restait difficile.

 

- Non, ce…ce n’est rien, je vais bien, ne vous… inquiétez pas, répondit-elle, sans parvenir à détacher son regard de lui.

 

Sa réponse ne sembla pas complètement le convaincre, et son visage prit une expression sceptique tandis qu’il semblait l’ausculter du regard, comme pour chercher une éventuelle blessure.

 

- Ce n’est rien, je vous assure, j’ai simplement été… surprise, ajouta-t-elle.

 

Surprise. Le mot était faible. Elle n’arrivait pas encore à réaliser ce qu’elle voyait. Le silence les entourait à nouveau, avant qu’un nouvel éclat de voix ne vienne le briser.

 

- Oh, Gin, qu’est ce tu fais ??? Tu viens, on va être à la bourre !!!

 

Le jeune homme poussa un soupir avant d’esquisser un petit sourire tout en se passant une main sur la nuque, dans un geste si familier que Rangiku sentit son cœur bondir à nouveau dans sa poitrine.

 

- Rhaa, c’est bien ma veine. Rencontrer une aussi jolie fille un jour où j’suis pressé !

 

Alors, il s’inclina légèrement, portant la main de Rangiku, toujours dans la sienne, à ses lèvres pour y déposer un baiser.

 

- Encore toutes mes excuses pour ce fâcheux accident, mademoiselle. Mais vous rencontrer a été un plaisir qui s’renouvellera, j’l’espère.

 

Et sur un dernier sourire, il se détourna et rattrapa en courant ses camarades qui l’attendaient un peu plus loin. Rangiku, elle, laissa sa main retomber lentement, sa peau paraissant brûler là où ses lèvres s’étaient posées. D’où elle était, elle put entendre leurs paroles tandis qu’ils s’éloignaient

 

- Bah alors, qu’est ce que tu faisais, vieux ?

 

- J’parlais à la plus belle femme que j’ai jamais croisée !

 

- Ah bon, où ça ? Y avait personne pourtant…

 

Il se retourna, regarda là où se trouvait la jeune femme quelques secondes auparavant, mais il n’y avait plus personne. Pourtant, il n’avait pas rêvé, il le savait. Ses doigts avaient gardé le souvenir du contact avec cette peau douce et chaude qu’il n’avait pas pu inventer. Quant à son cœur, il battait encore fort dans sa poitrine, depuis qu’il avait croisé ce regard d’azur qui l’avait bouleversé d’une manière normale, sans qu’il n’en comprenne la raison…

 

 

Sur le toit de la boutique en face, Rangiku observa les adolescents s’éloigner en se chamaillant joyeusement. La main qu’il avait touché se leva et vint à nouveau caresser le fragment de Shinsô qui semblait lui réchauffer la peau. Une unique larme s’écoula le long de sa joue, tandis qu’un sourire étirait peu à peu ses lèvres. Un sourire sincère, à la fois heureux et incrédule. Un miracle. Normalement, les âmes des criminels exécutés, fussent-ils humains, hollows ou shinigamis, étaient condamnées à l’enfer et y disparaissaient à jamais, sans espoir de retour. Et pourtant, Gin avait échappé à ce funeste destin et son âme s’était réincarnée dans le monde des humains. Une seconde chance. Voilà ce qui lui avait été accordé. Ce qui signifieait que son âme n’avait pas été si noire que cela, n’est ce pas ?

 

Son sourire s’étira d’avantage tandis que des mots prononcés si longtemps auparavant résonnaientt à nouveau à ses oreilles.

 

Hasta la vista, Ran’.

 

 

 

Cela n’avait peut être pas été un mensonge, finalement…

 

 

Fin ?

 

 

Et voilà, un deuxième One Shot Bleach qui dormait dans mon ordi et que j’ai finalement corrigé et préparé ! J’espère qu’il vous a plu !!! Pour ma part, à force de me passer des musiques tristes, ça m’a filé le bourdon, pour certains passages. Pour ce one shot, j’ai surtout écouté le deuxième ending de Kuroshitsuji, la très belle chanson de Kalafina : Kagayaku Sora no Shijima. ( que je vous conseille, surtout pour la partie exécution et souvenirs de Rangiku.

 

Alors oui, vous l’aurez vu, il y a un « ? », après le mot  « Fin ». Parce qu’au final, ce n’est peut être qu’un nouveau commencement, mais aussi parce que sait-on jamais, une suite pourrait fort bien jaillir de mon esprit, un de ces jours !!!

 

Sinon, en attendant… verdict ?

Publié dans One shot

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L
coucou !<br /> n'alors n'alors que dire ^^!<br /> bon je vais commencer par les petits trucs qui me chagrinent parce que bon j'suis une chieuse et j'assume<br /> <br /> bon deja je voyais l'execution en plus grande pompe, je veux dire c'est un traitre ( ok repenti ... détail ) à la soul society il aurait pas droit a ....je sais pas une execution comme rukia ? (<br /> qui comparé a ce qu'il a fait aurait mérité une tappe sur la main ...je disgresse, surtout qu'ichigo a cassé le sokyoku ... on lui a presenté la facture ?disgression le retour ) . là l'execution<br /> fait un peu pauvre , genre on se fait une execution entre amis ( y z'ont pas de cartes ? disgression ter )<br /> <br /> et puis le fait qu'il nous fasse un revival le gin je suis sure que c'est un coup a kurotsuchi taisho ( c'est toujours sa faute de toute façon depuis qu'aizen est parti, faut bien un coupable )<br /> <br /> mais a part ça c'est tellement mimi ! enfin surtout gin qui remporte la palme de la kawaitude ( enfin dans son domaine hein faut pas deconner non plus )<br /> <br /> par contre j'aurais cru que matsu se serait presentée, enfin de loin , mais l'idée de shinso etait bien trouvée et jolie de meme pour le collier que j'ai beaucoup aimé<br /> la scene de " retrouvailles / rencontre " est pas mal ficelée sauf que gin fait aucune remarque sur sa tenue... j'aurais aimé qu'il lance une petite pique un petit commentaire car bon sa tenue ( le<br /> shihakusho ) est pas spécialement banale, meme pour le japon ^^ juste histoire de montrer que c'est notre renard préféré ^^<br /> <br /> m'enfin je passerais et repasserais la lire avec un grand plaisir
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N
J'aime beaucoup ce qui se joue entre Hitsugaya et Gin dans la première partie. Que ce dernier reste fidèle à lui-même jusqu'au bout! En fait c'est le genre de personnage que j'aime assez tout en<br /> ambigüité, faux gentil, faux méchant, on voyage entre les deux!(sourire)J'aime bien retrouver ça dans ton histoire et ce personnage là!(sourire) J'aime la fin quand il s'ouvre un instant en<br /> demandant de prendre soin de Rangiku puis aussi les pensées de Hitsugaya sur le fait qu'il le ferait de toute façon.(sourire)C'était vraiment très émouvant de suivre Gin vers son éxécution et<br /> jusqu'à son dernier souffle entre les descriptions, Gin qui reste digne et garde son attitude jusqu'au bout, les images de Rangiku avec le zanpakuto qui disparait peu à peu puis laissant juste un<br /> fragments intact dans les mains de Rangiku, toutes ces phrases marquantes remontant et percutante de leurs souvenirs communs(j'étais émue, j'en avais les larmes aux yeux). J'ai beaucoup aimé être<br /> dérouté au début de cette dernière partie(sourire) Ca m'a fait bizarre, je me demandais si j'étais entrain de comprendre correctement jusqu'à confirmation du bond dans le temps, en fait je ne<br /> m'étais jamais fait cette réflexion que Ichigo serait toujours là en temps que shinigami!(sourire) J'ai aimé découvrir leur évolution, leurs grades et je dois avouer que le "Byakuya" et "sympa"<br /> dans ta phrase m'on fait réagir aussi et bien fait sourire, découvrir que le fragment était devenu un pendentif qui ne la quittait pas, apprendre un peu plus sur l'après qui comme on peut s'en<br /> douter n'a pas été facile! Mais plus que tout, j'ai adoré m'arrêter sur la façon de parler de la personne qui la bouscule, espérer et découvrir la réincarnation de Gin, un peu différent parce que<br /> humain mais tellement ressemblant en même temps et surtout cette chose spéciale qui se passe entre eux parce que ce Gin là, ressent également une certaine attirance pour Rangiku!(sourire)J'aime<br /> vraiment beaucoup cette fin sur la vie qui offre une deuxième chance à Gin permettant à Rangiku un peu plus de bonheur de le savoir!(sourire)Je confirme j'ai passé un très bon moment à découvrir<br /> cette histoire!(sourire) Meeeeerci!
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A
<br /> <br /> Aller, à la suite^^<br /> <br /> <br /> Pour Gin, j'ai déjà répondu dans la 1ere partie, j'enchaine donc^^. sa relation avec Toshiro a toujours été partiiculière, tendue, du fait que Gin a endossé le rôle du méchant et parce que,<br /> avouons le, embêter Toshiro a toujours été l'un de ses passe-temps préférés! Il démarre toujours au quart de tour, le shiro-chan, quand on presse les bons boutons! XD. mais que je pense qu'au<br /> fond, Gin l'aime bien, et Ran' ne doit pas être étrangère à ce fait ( du moins ne partie). mais bon, cela reste mon point de vue.<br /> <br /> <br /> la scène de la disparition de Shinso, avec les souvenris de Ran', était detsinée à être la plus forte en émotion. C'est l'apothéose, avant la chute. la séparation finale, sur un dernier<br /> "mensonge", incarné par ce "hasta la vista", qui a été dit à la place d'adios. Si j'ai réussi à transmettre l'émotion de Rangiku ( et la mienne)à travers mes mots, alors j'en suis soulagée^^<br /> <br /> <br /> et oui, la denrière partie déroute un peu, car elle change complètement le décor ^^ quant à Ichi', ben oui, c'est un shinigami. et quand bien même il ne le serait pas complètement, eh bien il ne<br /> peut que le devenir à sa mort, et là, il est largement mort^^<br /> <br /> <br /> la fin est une fin ouverte, un message d'espoir en quelque sorte. Une deuxième chance leur est donnée, sauront-ils la saisir?<br /> <br /> <br /> Normalement, une suite est prévue (  poster ce OS a stimulé mes idées pour la suite) et pa smal de réponse sur ces 125 ans écoulés seront données. Avant de rebondir sur une suite à<br /> proprement parler^^<br /> <br /> <br /> Encore merci à toi pour tes messages, et à bientôt pour une nouvelle aventure^^<br /> <br /> <br /> Kissus ^___^<br /> <br /> <br /> <br />